Le canyon de Colca

Publié le par Mikou

Un immense, très gros, très très long article pour tout raconter en détail. Vous avez de la lecture.
Au passage, merci à Zoé, ma consultante en mise en page.

Pour mes derniers jours à Arequipa, j'ai logé chez Marcelina, une des profs de la crèche. Elle est d'une gentillesse incroyable ainsi que toute sa famille. C'est simple, vous prenez toute l'énergie et l'hospitalité du Pérou, vous les mettez dans une petite femme de 48 ans puis vous mélangez : vous obtenez Marcelina. Elle vit près de la gare routière, avec ses 2 filles, ses 2 petits enfants, 1 de ses gendres et 3 chiens. Dans une vieille barraque, moitié brique, moitié tôle, le sol en béton poussièreux. C'est un peu la misère mais on est tellement bien accueilli que ça importe finalement peu.


Marcelina, sur un rocher au dessus du vide


1. Le départ

On devait à l'origine partir pour le Colca le samedi matin, et assister à une corrida dans la ville de Copporaque avant d'aller à Maca pour assister au mariage de sa nièce. Malheureusement, pas de place dans le bus le samedi. Du coup on est obligé de partir le dimanche à 1h du matin. On se couvre bien et on va au terminal terrestre. Il y a environ 5h-6h de bus jusqu'à Maca. Pas évident de dormir dans le bus du coup je profite un peu du paysage. Il fait nuit, on devine les formes des reliefs noirs qui découpent un ciel sombre rempli d'étoiles. Le chauffeur se fait bien plaisir, je suis content de pas voir la route.

Pour vous donner une idée, la moitié du chemin est goudronné et large. Du coup, le chauffeur en profite pour prendre des trajectoires à la Alain Prost en coupant les virages et en doublant des camionettes en montée, dans les virages, toujours de nuit évidemment, sans visibilité. Tu sens bien quand même que si on fait un écart, c'est pas la barrière de sécurité qui va nous empêcher de tomber. Elle fait placebo. L'autre moitié du chemin, c'est genre col d'Aspin (pour ceux qui étaient avec moi) ; c'est-à-dire une route étroite à flanc de montagne ; mais en piste de terre et de graviers, avec un bus de 45 personnes qui en contient 70. C'est vraiment pas une légende les bus d'Amérique du sud. Les chauffeurs sont des kamikazes et il faut pas gâcher l'espace vide entre les sièges, donc on vend plus de ticket qu'il n'y a de places assises. Bref, j'suis content d'avoir un siège et de pas voir la route, par contre je sens bien que les amortisseurs aiment pas les caillloux parce que sur la fin du trajet, c'est mon cul qui subit toutes les imperfections de la voie.


2. Le froid

On descend du bus au petit matin, avec Marcelina, sa fille aînée Milagros et son petit fils Santiago, qui est dans la classe des 5 ans à la crèche. Maca, c'est un petit village de paysans perdu dans les hauteurs du canyon. Il y a quelques années, un tremblement de terre a détruit la moitié du village. C'est vraiment la pampa. J'y découvre le froid ! En fait, je me rends compte que j'avais jamais expérimenté avant. Avec un t-shirt manche longue, plus un t-shirt manche courte, plus la polaire quechua, plus le foulard, plus mon pull en alpaga, plus mon bonnet, plus mon blouson en alpaga aussi, et mes gants tous poilus, j'arrivais à me geler les os. Les filles se mettent sur le dos les couvertures qu'on a emporté. A ce moment, tu comprends toute l'utilité du poncho et du chullo. La fatigue devait aussi y être pour quelque chose mais dès les premiers rayons de soleil et après un bon petit bouillon pour le petit dèj, on se sent mieux.

Autant dire que pour le moment, le Colca c'est pas pour les frileuses qui ont le mal des transports. Elles se reconnaitront. ;)


3. Le mariage traditionnel

On est pile à l'heure pour le mariage. On grimpe directement à l'église du village. Le curé fait son boulot, nous on attend les mariés à la sortie avec les mains remplies de riz. Et là-haut, ça déconne pas avec le riz. Ils te le lancent avec une violence, j'ai jamais vu ça. Les mariés devraient mettre un gilet pare-balles. La pauvre épouse en pouvait plus au bout d'une minute, mais elle a survécu. Ensuite, on fait la queue pour féliciter les 2 amoureux. Une file pour les hommes, une file pour les femmes.



Aouch ! le riz ça pique...


Les 2 files pour saluer les mariés, à la sortie de l'église.


S'en suit un genre de procession jusqu'à la mairie où on proclame le mariage civil. Pareil, le maire fait son boulot, on remet une couche de riz et c'est là que commence vraiment l'évènement. Une banda avec des cuivres et des percussions arrive et fait du bruit. Tout le monde se met à danser. Les jeunes les vieux, les hommes, les femmes. Et ça continue comme ça pendant un bon moment.



La troupe municipale de Maca


C'est bientôt l'heure d'aller manger et le soleil cogne. T'enlèves 3 couches de pulls et tu te trouves un chapeau de cow-boy. Dans le Colca, toutes les femmes portent un vêtement traditionnel confectionné par elles-mêmes. C'est vraiment très typique. Elles ont un chapeau brodé dont elles relèvent la visière à l'arrière et baissent à l'avant pour se protéger du soleil. Une chemise à motif avec un gilet brodé encore mais avec cette fois du brillant. Deux longues jupes l'une par dessus l'autre, elles aussi brodées comme le gilet. Chaque village a ses propres motifs. Les hommes restent plus sobres. Pantalon, chemise, blouson, sandales et chapeau de gaucho. Normalement, le costume traditionnel c'est aussi une robe pas très virile avec un chapeau brodé, mais ils l'utilisent que pour les danses de la fête de la Vierge par exemple. (( Pendant cette célébration, le maire fait le tour de toute les maisons et chque famille lui offre le repas. Il se remplit le ventre bien comme il faut et à chaque maison, les gens l'accompagnent de sorte qu'à la fin, tout le village est derrière lui, prêt à faire la fête. ))  

En début d'après-midi, l'orchestre fait le tour du village pour réunir le plus de personnes possible. Quand il passe devant la maison, on le suit. Les hommes passent en premier. Derrière, toutes les femmes du village nous suivent. Je discute avec un vieillard. Il me dit qu'ici, les mariages durent pendant une semaine. "Nous sommes des paysans ici. On a juste a lâcher notre râteau et on peut aller danser". L'orchestre nous amène avec tout le village jusqu'à la maison des mariés pour qu'on leur offre nos présents. De là on fait une autre queue pour leur présenter à tour de rôle nos cadeaux ou donner de l'argent. J'ai offert une jarre avec des verres. Ils avaient déjà 300 assiettes. Le mari passe une bonne heure à répéter "Gracias tío", "Gracias tía". En fait, tout le village est une sorte de grande famille puisque d'une part les familles sont super nombreuses et réunissent plusieurs générations (souvent jusqu'à l'arrière grand-mère), et d'autre part, elles se marient entre elles. Ainsi, Marcelina n'a pas arrêter de me présenter ses frères, soeurs, oncles et tantes toute la journée. Ça va même au point que tout le monde appelle les femmes "tía" (qui veut dire tante) et les hommes "tío" au lieu de "señor" et "señora". Ce qui fait aussi qu'on a pas arrêté de me prendre pour le gendre ou le fils de Marcelina.



L'église de Maca au coucher du soleil


On finit la distribution des cadeaux. Tout le monde prend une soupe, du maïs et du poulet. Toutes les mamas sont à genoux et mangent ensemble. Ça prend un moment, parce qu'on est nombreux. Je remarque qu'il y a une tête de lama accrochée au piquet du drapeau, au dessus de la maison. En fait, il est de coutume de tuer 4 lamas, ou bien une vache, avant le mariage. Bon. Puis la banda reprend de plus belle et ça danse encore et on porte les mariés à travers tout le village jusqu'à la nuit.



Toutes les bonnes femmes du village assistent à la remise des cadeaux


C'est le moment pour nous d'aller nous couvrir de nouveau avec 15 pulls et de manger encore de la soupe. Puis c'est reparti pour aller danser à la maison des mariés. Le froid nous mord encore sur le trajet mais j'ai jamais vu autant d'étoiles, c'est génial. Un seul remède pour se réchauffer. La "baila" et "chicha de jora". Comprendre la danse et la bière de maïs fermenté. C'est parti pour des farandolles pendant des heures sur le son de la harpe. Les femmes ont mis leurs couvertures sur leurs dos. Les hommes leurs écharpes. Tout le monde me fait danser. J'ai jamais vu des petites vieilles se bouger comme ça. Elles t'attrapent la main, quasiment elles te brisent les os, et puis elles se bougent avec une énergie. Elles font tourner leur robe et tout. Elles s'éclatent vraiment les grands-mères. J'en ai aussi profité pour danser avec la mariée, bien en forme elle aussi. Je sais pas comment elle fait pour tenir ce rythme là toute la semaine.

La tradition veut aussi que les époux et leurs parents mangent un plat pimenté. Du rocotto pur, c'est à dire le poivron-piment d'ici. Et j'peux vous dire que ça arrache. Ils dorment ensuite sur des os. (?!) Honnêtement, j'ai pas bien compris. Je crois qu'on leur met des os dans le lit. C'est un genre de blague, ou bien c'est en rapport avec les ancêtres qui sont mort et tout. Mystère et boules de gomme.

C'est vite l'heure d'aller au lit pour moi. Je suis à moitié endormi en dansant. On retourne à la barraque du frère à Marcelina et on dort tout habillé, avec le bonnet, sous 3 grosses couvertures. Les murs sont pas épais et l'isolation inexistante. La moitié du village continuera à danser et à boire jusqu'au petit matin. Nous on doit se réveiller tôt pour prendre le bus jusqu'à Cabanaconde, un village d'où part une randonnée qui descend jusqu'à une oasis, tout en bas du canyon.


4. Le bébé lama cracheur

Réveil tranquille. Il fait toujours super froid mais je suis bien couvert. Pas d'eau courante. Tout a gelé dans la tuyauterie. Marcelina et sa mère refont chauffer de la soupe pour le petit déjeuner à la "concha", la cuisine au feu de bois. Ensuite, pour pas louper le bus, on va au bord de la route où le soleil nous réchauffe. Et là, c'est l'incident. Le bébé lama de la jeune voisine (qui doit encore être une nièce de Marcelina) s'échappe. Santiago a peur des ânes et des lamas, donc je l'accompagne pour aller chercher la bête féroce. Pendant ce temps, Catalina, la jeune voisine va chercher l'arme secrète : un biberon ! On trouve le fugitif, et j'essaie de le guider jusqu'à la maison. Le bougre résiste et refuse de coopérer, du coup, j'insiste et je me fais cracher dessus. Santiago est mort de rire et raconte tout à Catalina qui arrive avec le biberon. J'vous rassure, c'est pas du niveau de Tintin. Il a craché sec à hauteur de mon avant bras. Ça fait plus de bruit qu'autre chose. Le lama suit le biberon comme un âne suit une carotte. Il y a rien dans le biberon mais il arrête pas de têter. Santiago raconte à sa mère et sa grand-mère que le lama m'a craché dessus, et se moque bien de moi. Le bus arrive.



Voici l'auteur du crime. Milagros lui donne le biberon.
J'm'en fous, j'ai mangé de l'alpaga aujourd'hui. Na !


5. Le bus de la mort

Cette fois, pas de place assise. Tout a été vendu à Arequipa. Les autres qui sont montés sont des habitants du canyon. On arrive avec peine à grimper dans le véhicule qui est maintenant littéralement plein à craquer. Je suis aux premières loges, collé au pare-brise, écrasé contre la porte du bus. Je comprends soudain tout le challenge du trajet. Je me débrouille pour tenir debout comme je peux en accrochant tout ce qui me tombe sous la main. Je vois enfin la piste et je flippe. Le chemin est à peine assez large pour 2 voitures, pourtant, 2 bus arrivent à se croiser. Le chauffeur est trop serein, il prend les virages à pleine vitesse en klaxonnant à fond, il freine au dernier moment. Je prie pour que les freins fonctionne aussi bien que le klaxon et nous lâchent pas, et je me dis que le chauffeur connaît bien la route. Des fois, t'as l'impression que le bus va tomber dans le précipice. Tout devant, tu te retrouves des fois au dessus du vide. Le chauffeur rigole quand il y a un gros trou qu'il avait pas vu. "Jajajaja, on a bien failli mourir là !". Le bus laisse derrière lui une trainée de poussière, j'adore. A un moment sur le chemin, il y a un tunnel. C'est ultra sombre, plein de poussière et il y a la place que pour un bus. Un bus et une voiture à la limite à certains endroits. Tu retiens ta respiration pour pas rencontrer un autre véhicule en face parce qu'on roule vraiment vite et on voit presque rien, comme en plein brouillard. La légende veut que ce tunnel, à minuit pile, se transforme en centre commercial. Ceux qui y rentrent ne peuvent pas en resortir. Finalement, on arrive à Cruz del Condor, un mirador ultra touristique où on peut voir des condors, tôt le matin. La vue est vraiment magnifique. J'ai le temps d'en profiter pendant que la moitié des passagers descend. Du coup, on repart le bus toujours plein, mais cette fois normalement rempli. On arrive tranquillement à Cabanaconde, j'aperçois des mules au bord de la route.


Ouf, toujours en vie, sur la place de Cabanaconde.


6. La randonnée jusqu'à l'oasis

C'est parti pour la randonnée. On va acheter de l'eau, du pain et des bananes, puis on va déposer les affaires inutiles chez la soeur de Marcelina. Là on rencontre son neveu, Wilbert 12 ans. Il connait le chemin par coeur. Son truc, c'est de descendre à l'oasis pour jouer au foot et se baigner avec d'autres gamins du coin. Il nous dit qu'il y a 2 touristes qui veulent aussi y aller. Sa tante lui dit que c'est l'occasion pour lui de se faire un peu d'argent de poche en faisant le guide. Résultat, on descend tous ensemble, avec Marcelina, Milagros, Santiago, Kelly et Jessica.

Kelly est une américaine de 20 ans qui a reçu une bourse d'une université de Chicago pour travailler dans une ONG. Elle parle très bien espagnol mais avec l'accent, et aussi français puisqu'elle a fait son année de terminale à Rennes. Très sympathique, tout le contraire du cliché américain que je connais ( OH-MY-GOD ! Aaaaaawesome ! ). Jessica est une avocate péruvienne chez qui loge Kelly. Elle est vraiment marrante. Le genre femme de la ville un peu grande gueule qui se prend pas trop au sérieux.


  
A gauche, les champs en terrasses cultivés dans la région.
A droite, une idée de la végétation.


2h30 de descente où je suis resté avec Marcelina un peu en retrait. Devant nous, Santiago, son cousin et sa mère. On encourage le petit à coup de "gallina mojada", "te estamos alcanzado". Le paysage est vraiment magnifique. Les quelques photos que je vous montre rendent pas justice à la beauté du lieu. C'est le genre de paysage dont on peut avoir seulement un aperçu en Ariège ou en Aveyron. On passe des champs au chemin de poussière rocheux. Il y a des cactus et un peu de végétation. On aperçoit l'oasis depuis en haut et on s'en rapproche doucement. Sur le chemin, on croise des mules qui remontent avec des touristes sur leur dos. D'autres nous doublent avec des chargements hétéroclites (nourriture, tissus, outils, ciment, même un cochon vivant). Un des paysans avec des mules nous montre les chemins sur les reliefs avoisinants. Il nous explique qu'on peut aller jusqu'à Lima en passant par ici, jusqu'à Cusco en 5 jours en passant par là. "Là, on peut y aller en 4 heures avec une bonne mule" dit-il en pointant un des sommets où on peut voir une cascade. "De ce côté, il y a des villages isolés où les habitants ont peur des hommes blancs". Les mules, plus agiles, vont plus vite que nous et le vieil homme nous laisse. On arrive enfin à l'oasis.


   


    
Les mules sur le sentier et le petit Santiago qui risque sa vie pour apparaître sur l'écran de mon appareil numérique.


C'est le paradis me dit Marcelina. En effet, l'auberge où on va s'appelle le "paraiso". C'est tout vert ici, contrairement au sentier qu'on a parcouru, c'est vraiment joli et agréable. Il y a une piscine et des petites huttes où on peut dormir. Je vais me baigner avec Wilbert, ça fait trop plaisir. Il y avait un hamac à côté mais j'ai oublié de prendre une photo pour Aurélien. On décide de descendre tout en bas, jusqu'à la rivière. Je vous déconseille, au passage, d'aller marcher sur des rochers lisses après avoir marché dans la boue. Ça a failli me coûter un bras et un enfant de 5 ans. Spaghettis au dîner. Il fait nuit, les serveurs nous apportent le repas à la lampe frontale, une bougie sur la table.


  
Vue générale de l'oasis et des petites maisons où on peut dormir.


Le lendemain, il faut partir tôt si on veut avoir des places assises dans le bus. T'as pas besoin de m'en dire plus ! Réveil à 4h30, on mange un bout de pain et une banane puis on s'arme chacun d'un bâton en bambou et on y va. Bien sûr, il fait encore nuit et j'ai oublié ma torche à dynamo, donc on part avec une lanterne constituée d'une bougie et d'un goulot de bouteille en plastique. On progresse doucement, jusqu'à ce que la bougie s'éteigne. Pas grave, on arrive à se diriger à la lueur de la lune. Le paysage se révèle peu à peu à mesure que le soleil se lève. C'est génial. L'idée c'est de parcourir un maximum de chemin à l'ombre. La veille, on avait eu de la chance, il y avait des nuages. On se range régulièrement pour laisser passer des mules. On en profite pour boire et manger une orange. On a même pu voir un condor voler. Après 4h de montée, on va prendre le petit déjeuner chez Wilbert. Du maïs grillé (tostado) et du fromage. On peut féliciter la forme de Marcelina et de Santiago qui ont parcouru tout le chemin sans broncher. Marcelina portait en plus une lliqlla (le tissu que les mamas ont sur le dos) aussi lourde que mon sac. On a quand même eu bien mal aux jambes.


   


    
A gauche, Wilbert note guide. Un vrai kangourou dans le sentier de randonnée.
A droite, Kelly a eu l'occasion de revêtir le vêtement traditionnel.



7. Les sources chaudes

En fin de matinée, bus pour Chivay, une ville où il y a, entre autres, des piscines et des bains d'eau chaude. On prend tous le taxi, Marcelina et sa fille dans le coffre. On prend une douche brûlante et on passe une bonne heure dans un bassin à 45 degré. Après quelques heures de marche, ça fait énormément de bien. Il y a des bassins réservés aux touristes mais nous on est allé dans les autres. C'est plus petit, que des péruviens et l'ambiance était plus marrante. Enfin, il faut sortir de l'eau pour prendre le bus de retour à Arequipa. Toujours la même chose, il y en a certains qui ont pas de siège. Dans le tas, il y a des français qui se plaignent. Ils me font trop rire les français qui se plaignent.

Publié dans Pérou

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P
mais euuuuuh !!!<br /> Zoé elle a dis tout ce que je voulais dire !!!<br /> Sérieusement c'est hyper passionnant, et t'as pas finit, en un mois il peut encore se passer plein d'autres choses !<br /> Surtout profites bien !!<br /> énormes énormes bisous mon mikou!!
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Z
J'ai tout lu!<br /> Merci pour ces recits de tes aventures!<br /> Ca me passionne et tu me donne de plus en plus envie de découvrir ce pays.<br /> En effet, on va en avoir des photos a regarder quand vous allez rentrer! Il me tarde tellement que vous nous racontiez vos aventures de vive voix...<br /> Bonne continuation petit péruvien, On pense a toi et je sais que tout ira bien pour toi ;)<br /> Je suis sur que le mois qui vient va passer vite, pour toi et pour nous, profite-en!<br /> ENOOOOORME bisous!
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A
Si tu n'avais pas laissé de commentaires sur mon blog je crois que jamais je n'aurais vu le tien! T'as l'air de bien t'amuser... Et ça me fait penser que j'ai pas encore réflechi au 110...<br /> <br /> Bonne continuation!
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